Pour les membres de l'association KEO, la priorité c'est l'éducation,
et plus précisément le droit à l'éducation.
Au
début de ce nouveau millénaire, 110 millions d'enfants ne vont toujours
pas à l'école et le fossé Nord/Sud continue de se creuser. L'éducation
non-formelle développée majoritairement dans les pays en développement
est offerte aux enfants par des structures non-étatiques. Cette forme
d'éducation s'adapte à des populations démunies dans lesquelles les
enfants doivent souvent travailler. Le travail des enfants n'est pas
nouveau, il a toujours existé dans la société traditionnelle ou il joue
un véritable rôle d'éducation et d'intégration sociale. Cependant, plus
les familles s'appauvrissent ou se trouvent dans des situations économiques
difficiles, plus le travail des enfants perd sa valeur pédagogique devant
sa fonction économique.
Conscient
de ces réalités, l'équipe de KEO a à cœur de soutenir des initiatives
locales d'éducation non-formelle en leur apportant une aide matérielle
et physique bénévole sur le long terme.
Concrètement, il s'agit de partenariats avec des organisations non-gouvernementales
du domaine de l'éducation non-formelle ; partenariats qui se définissent
par l'intégration une fois par an d'une équipe bénévole au sein de ces
ONG, accompagnée d'une correspondance régulière concernant l'actualité
et les besoins des partenaires.
En
outre, l'association KEO souhaite aller plus loin dans son action en
mettant en oeuvre des supports d'éducation au développement pour
les écoliers français.
Ces supports sont de plusieurs sortes : des animations directes dans
les écoles primaires et l'élaboration d'un site Internet de sensibilisation
à l'éducation au développement (entièrement conçu pour un public d'enfants).
L'objectif des membres de KEO à travers ce deuxième type d'action, mis
en oeuvre en France, est de contribuer à la sensibilisation des nouvelles
générations dès le plus jeune âge au respect de la diversité culturelle
et au développement durable et équitable pour tous.