Lundi 29 juillet : premiers contacts avec ENEDSA |
Aujourd'hui l'équipe
s'est agrandie de 2 membres que nous sommes allés chercher a la gare hier:
Marie et Gregory. Nous sommes donc 5 désormais, car Anaïs a craqué et a préféré
ne pas faire la 2eme mission... Nous sommes loges
dans les locaux de l'ONG, une ferme en pleine campagne. Nous avons choisi
cette option car nous préférions leur donner l'argent plutôt que de le
laisser à un hôtel. C'est un peu sauvage et très sommaire (pas de douche, omniprésence
d'animaux de toute sorte...), mais on y arrive !!! Nous avons donc passe
notre première journée dans l'ONG. Nous avons eu un entretien avec Satish, le
directeur, et lui avons demandé, après avoir présenté l’association, quels étaient
les besoins d'ENEDSA. Apparemment, ils ont de gros besoins financiers, mais
on n'a rien réussi a savoir a propos de leurs besoins matériels, nous allons
donc creuser la question, afin de pouvoir acheter un peu d'équipement pour l'école. Puis nous sommes
partis visiter l'école qu'ils ont monté. Elle compte 7 classes (de 6 a 12
ans), et 7 instituteurs. Avec l'aide du prof d'éducation physique, ils nous
ont fait une démo d'un jeu d'extérieur : le coco. C'est typiquement indien,
et cela consiste à faire 2 équipe de 7. L'équipe assise en ligne par terre
doit essayer d'attraper un par un les membres de l'autre équipe. Enfin, je ne
sais pas si tout cela est très clair pour vous, mais déjà, les ayant en face
de nous, il nous a fallu pas mal de temps pour comprendre l'objectif de ce
jeu... Après cela, nous
sommes allés en compagnie de Mary, visiter une crèche. Les locaux sont très
bien et les enfants ont assez de place à l'intérieur pour jouer et faire la
sieste, bien que ce soit à même le béton (nous avons d'ailleurs prévu
d'acheter des paillons), et la crèche dispose d'un petit jardin pour les
enfants. Ils sont surveilles par 3 aides maternelles. Enfin, nous avons
terminé par la rencontre avec un groupe de femmes qui se sont alliées pour
ouvrir des comptes, et économiser chaque semaine, au cas ou l'une d'entre
elles se retrouve dans le besoin de façon urgente. Elles s'en sortent bien,
et avec le poids de l'ONG, elles bénéficient de plus de faveurs de la banque.
L'union fait la force semble être ici aussi la devise de ces groupes de femmes.
L'ONG a permis aux femmes de créer 35 groupes de 25 ; c'est considérable. Nous avons donc terminé notre journée avec cette belle rencontre, et nous devrions aller chercher demain de la peinture car l'ONG voudrait que l'on repeigne le portail de l'école. A nos pinceaux donc!!! |